L’adénocarcinome :

L’adénocarcinome est une tumeur maligne, donc une tumeur cancéreuse, développée à partir de cellules glandulaires ou plus exactement des cellules de recouvrement des glandes. Les cancers du sein et du pancréas sont souvent des adénocarcinomes c’est-à-dire qu’ils se développent au dépend de glandes. Dans le cas du cancer du sein, ce sont les glandes mammaires qui sont touchées.

Adénomes:

Tumeur bénigne développée aux dépens d’une glande, et dont la structure rappelle plus ou moins celle de la glande dont elle provient (ex : adénofibrome pour développement bénin du tissu).

Adénopathie:

Augmentation de la taille d’un ganglion, qui devient dur et parfois enflammé. Une adénopathie peut être provoquée par une infection ou par des cellules cancéreuses qui proviennent d’un organe ou d’un tissu voisin.

AES :

Auto examen des seins ou auto palpation des seins.

Agents cytotoxiques :

Médicaments détruisant les cellules ou prévenant leur multiplication. Plus spécifiquement, famille de molécules développées pour leur utilisation dans le traitement des cancers. Le cytotoxique idéal devrait pouvoir détruire les cellules cancéreuses à croissance rapide, tout en épargnant les cellules saines de l’organisme. Les cytotoxiques peuvent entraîner, comme effet secondaire, l’endommagement des organes ou tissus sains qui connaissent une division cellulaire importante comme la moelle osseuse ou les follicules pileux.

ALD, affection longue durée :

La trentaine d’affections de longue durée reconnue par l’assurance maladie donnent droit à une prise en charge à 100 %, par la Sécurité sociale, de tous les soins, traitements et frais d’hospitalisation en rapport direct avec cette pathologie majeure. Les malades reçoivent des étiquettes spéciales et les médecins rédigent leurs ordonnances sur des feuillets « bi-zones » permettant de distinguer ce qui revient à l’ALD et ce qui dépend d’une autre affection.

Alopécie :

L’alopécie est un des effets secondaires indésirables de la chimiothérapie.

L’alopécie est la chute transitoire des cheveux. C’est cet aspect transitoire qui distingue l’alopécie de la calvitie. La chute de cheveux est traumatisante aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Pour atténuer ce phénomène, certains traitements (comme le Taxotère) justifient d’utiliser des casques réfrigérants pendant la perfusion afin de limiter la chute des cheveux.

Ambulatoire :

Les traitements ambulatoires sont des traitements efféctués en hospitalisation de jour, c’est-à-dire que le patient rentre chez lui le jour même. Les traitements ambulatoires laissent aux malades la possibilité de mener une vie active presque normale. Ils s’opposent aux traitements nécessitant une hospitalisation. Désormais beaucoup d’actes chirurgicaux (même majeurs) peuvent être effectués en médecine ambulatoire, donc sans avoir à passer une seule nuit à l’hôpital.

Anatomopathologie :

Discipline médicale qui étudie les modifications de structure et de forme des tissus et des organes provoquées par une maladie. Il s’agit donc d’une étude microscopique des lésions des organes, effectuée sur biopsie. La classification anatomopathologique des cancers permet de les regrouper en fonction du tissu dont ils sont issus, du degré de maturité des cellules et du degré d’extension de la tumeur.

Anémie :

Diminution du nombre de globules rouges et de l’hémoglobine.

Anti-angiogenèse :

Mécanisme qui empêche la formation de nouveaux vaisseaux sanguins (angiogenèse), qui sont nécessaires à la tumeur dès lors que son volume excède 1mm3. Privées de leur approvisionnement nutritif, les cellules tumorales sont asphyxiées et, sans apport sanguin, elles meurent. Les traitements basés sur les anti-angiogenèse seraient à priori efficace sur des petites tumeurs, à un stade précoce.

Aplasie médullaire :
L’aplasie médullaire est l’appauvrissement de la moelle osseuse. Elle se manifeste par une réduction importante des cellules souches hématopoïétiques, qui sont les cellules à l’origine des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes. Il s’agit plus souvent d’une diminution (hypoplasie) de la production de globules que d’une suppression totale.

Asthénie :

L’asthénie est un état de faiblesse, de fatigue générale, de perte de force.Les fonctions physiques, sexuelles et psychiques sont amoindries, sans raison apparente. L’asthénie est fréquente chez les personnes souffrant d’un cancer, en raison du développement de la tumeur ou des traitements.

L’amplitude et la durée de l’asthénie n’indiquent en rien la gravité de la maladie ; elles dépendent de l’individu en lui-même. L’asthénie disparaît spontanément avec l’évolution favorable du cancer, même si elle peut perdurer un moment après la guérison.

Axillaire:

Situé au niveau de l’aisselle. L’aisselle est l’espace creux sous le bras.

Bénin:

Non cancéreux.

Biopsie:

Prélèvement d’un fragment de tissu pour permettre la réalisation d’un examen au microscope par un médecin anatomopathologiste.
3 types de biopsies permettent de prélever une « carotte » de tissu avec une grosse aiguille :
– Micro-biopsie au pistolet : la lésion se voit à l’échographique. Elle se fait donc sous contrôle échographique.
– Macro-biopsie stéréotaxique (à l’aide d’un appareil appelé mammotome) : la lésion ne se voit pas à l’échographique, surtout pour les micro-calcifications.
– Macro-biopsie sous échographie (peu utilisée) : prélèvements plus volumineux.

Brides axillaires :

Il s’agit de thromboses lymphatiques superficielles, faciles à repérer : cordon douloureux

Brides intetinales :

On appelle bride intestinale une cicatrice intra-abdominale liée à une intervention chirurgicale, quelle qu’ait été la technique utilisée (chirurgie ouverte ou cœlioscopie) et parfois à une infection intra-abdominale (ex : infection des trompes de Fallope chez la femme, appelée salpingite). Ainsi, toute personne ayant eu une chirurgie intra-abdominale, donc toute personne ayant des cicatrices sur l’abdomen, est susceptible de faire au cours de la vie une occlusion soit par « occlusion sur bride » soit par « éventration étranglée ».

Cancer :

Le cancer est une prolifération anarchique de cellules. On ne peut pas parler du cancer mais des cancers car ce terme regroupe toutes les affections liées à la prolifération anarchique des cellules. Le cancer peut donc revêtir de multiples formes et toucher tous les tissus et organes du corps. L’apparition d’un cancer est souvent favorisée par l’exposition à un agent cancérigène dans l’environnement quotidien de l’individu, qu’il en ait conscience ou non, qu’il l’ait décidé (cas du tabac) ou non.

Cancer infiltrant :

cancer invasif = tumeur formée de cellules cancéreuses, qui a pénétré les tissus avoisinants (tissu conjonctif) et pouvant donner des métastases.

Cancer in situ :

Présence dans un tissu de cellules cancéreuses qui n’ont pas encore proliféré au-delà des limites de ce tissu.

Cancer colorectal :

Le cancer colorectal est un cancer fréquent : plus de 37 000 nouveaux cas sont découverts chaque année. Le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer en France. Les cancers du rectum (partie terminale du côlon) représente 40 % des cas de l’ensemble des cancers du gros intestin (cancers colorectaux).

Cancer de l’ovaire :

L’ovaire est la glande génitale de la femme, qui produit les gamètes, ou cellules de la reproduction (ovules), et les hormones féminines. Au nombre de deux, les ovaires constituent, avec l’utérus et les trompes de Fallope, l’appareil génital féminin interne.

Cancer de la prostate :

La prostate est une glande de l’appareil génital masculin, qui joue un rôle dans la production du sperme. Un cancer de la prostate correspond au développement de cellules cancéreuses dans la prostate. Le plus souvent, ces cellules cancéreuses  apparaissent majoritairement dans la zone périphérique de la prostate, plus rarement dans la zone centrale. Lorsque le cancer n’est pas traité à son début, certaines cellules cancéreuses peuvent se détacher et migrer à travers les vaisseaux sanguins ou lymphatiques pour s’implanter dans les ganglions lymphatiques voisins.

Cancer du col de l’utérus :

Le cancer du col de l’utérus est tout à fait différent de celui du corps de l’utérus. Il représente encore 8 % des cancers chez les femmes et peut survenir à tout âge. Le cancer du col de l’utérus touche la muqueuse ou l’épithélium de l’entrée de l’utérus. Il existe 2 formes de cancers du col de l’utérus :

le carcinome malpighien : cancer assez semblable aux cancers de la peau. Il s’agit de la forme la plus fréquente de cancer du col de l’utérus.

Cancer du foie :

Le foie est un organe vital qui est souvent atteint chez les malades atteints d’un cancer. Il s’agit le plus souvent de tumeurs secondaires (métastases hépatiques) mais ce sont parfois des tumeurs primitives. Le cancer primitif du foie se manifeste par une altération de l’état général, un amaigrissement, des douleurs dans la région hépatique (en haut à droite de l’abdomen). Les cancers du foie qui sont des foyers primitifs se développent à partir de cellules du foie.

Cancer du sein :

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme dans les pays occidentaux. Il représente 20 à 25 % des tumeurs cancéreuses en France et touche des femmes de tout âge. De façon extrêmement rare (moins d’1% des cas), le cancer du sein peut apparaître chez l’homme.

Carcinome canalaire

Cancer situé dans l’un des canaux du sein.

Cathéter :

Tube souple et très fin en matière plastique qui, introduit dans la veine, permet d’injecter des médicaments, des éléments nutritifs ou des produits sanguins. Il permet, à l’inverse, de prélever du sang pour des examens. On peut le laisser en place. Il améliore le confort du malade puisqu’il n’est plus nécessaire de le piquer à chaque injection. Il diminue le risque d’abîmer les veines et facilite les perfusions de chimiothérapie.

Cellule :

Unité fondamentale du vivant, la cellule a un cycle de vie de mieux en mieux connu : elle naît, se divise en deux cellules-filles et meurt. Durant toute leur vie, les cellules ont une fonction principale qui permet de les classer (cellules nerveuses, neurones, cellules musculaires, cellules germinales, ovules, spermatozoïdes, cellules épithéliales, cellules hématopoïétiques…), chacune d’entre elles échange des informations avec ses voisines, peut se transformer ou migrer. C’est une entité toujours en mouvement.

Centrage d’une lésion :

Une radiothérapie n’est efficace que si la zone à traiter a été repérée avec exactitude. Il est essentiel de placer le malade dans une position précise de façon à pouvoir reproduire les mêmes conditions d’une séance à l’autre. La séance de centrage, préliminaire à toute radiothérapie, est fastidieuse mais nécessaire. Elle permet de focaliser le faisseau radioactif à l’endroit exact que le médecin veut irradier. Plus le centrage est précis, moins il y a de lésions sur les tissus sains avoisinants.

Chaine ganglionnaire mammaire :

La chaîne mammaire interne est la voie de drainage du sein

Chimiothérapie :

Utilisation de médicaments pour traiter une maladie. Dans le cas d’un cancer, l’objectif est de détruire les cellules cancéreuses.La chimiothérapie est l’utilisation de substances médicamenteuses pour traiter une maladie par voie sanguine. Les molécules utilisées bloquent la division et la reproduction des cellules et entraine leur mort. La chimiothérapie est l’un des trois piliers des traitements anti-cancéreux, avec la chirurgie et la radiothérapie. Fruits de la recherche et des technologies de pointe, les molécules de chimiothérapie les plus récentes ont considérablement amélioré le pronostic des cancers. Ces molécules sont extraites de plantes ou issues de synthèse de laboratoire.

Chimiothérapie adjuvante :

Parce qu’elle aide et qu’elle renforce le traitement principal, la chimiothérapie est de plus en plus souvent associée à un acte chirurgical ou radiothérapique curatif initial : on parle alors de chimiothérapie adjuvante. Pratiquée par exemple comme traitement des cancers du sein avec envahissement des ganglions axillaires, elle permet d’éviter, dans la plupart des cas, les métastases dues à la dissémination et à la prolifération des cellules cancéreuses.

Chirurgie :

Premier traitement efficace dans la lutte contre le cancer, la chirurgie s’intègre maintenant dans des stratégies pluridisciplinaires. Chirurgiens, chimiothérapeutes et radiothérapeutes décident ensemble de la chronologie de leurs différentes interventions. On distingue ainsi la chirurgie diagnostique qui aide au diagnostic et propose un bilan de l’extension du mal, la chirurgie curative qui ôte la tumeur et les aires ganglionnaires satellites, et la chirurgie reconstructrice et réparatrice de l’organe atteint par la tumeur.

Chirurgie mammaire conservatrice :

Une chirurgie mammaire conservatrice, aussi appelée chirurgie de conservation du sein, consiste à retirer la tumeur et une petite quantité des tissus qui l’entourent de façon à conserver la plus grande partie de votre sein.

Il existe deux grands types de chirurgie conservatrice : la tumorectomie (encore appelée zonectomie) et la quadrantectomie (encore appelée exérèse locale élargie ou mastectomie segmentaire). La différence entre ces deux types de chirurgie correspond notamment au volume de glande mammaire enlevé.

On parle de tumorectomie lorsque la lésion est palpable alors que la zonectomie correspond à une lésion non palpable mais identifiée lors des examens radiologiques (grâce au repérage mammaire).

La quadrantectomie intéresse une zone plus large de glande mammaire correspondant environ à un quadrant du sein, elle est donc réservée à des lésions plus étendues.

Coelioscopie :

Méthode permettant l’exploration des organes de la cavité abdominale (organes génitaux de la femme, voies biliaires…) après y avoir introduit un endoscope.

Coloscopie :

Examen du côlon réalisé à l’aide d’un endoscope, ou tube souple, introduit par l’anus.

Consultation d’annonce par l’infirmière :

Consultation menée par l’infirmière afin d’expliquer à nouveau le plan de traitement, de dédramatiser les soins, de créer un climat de confiance et d’aider le patient à se projeter dans l’avenir. Le patient peut également exprimer ses souhaits et ses attentes.

Curage axillaire :

Acte qui consiste à enlever une partie ou l’ensemble des ganglions situés sous les aisselles (ganglions axillaires).

Curiethérapie :

La curiethérapie est une radiothérapie locale délivrée par des radio-éléments généralement artificiels (le radium d’autrefois n’est presque plus utilisé). Il s’agit en fait de billes ou de filaments radioactifs qui sont placés au contact direct des tissus cancéreux et émettent des rayonnements sur les tissus environnants, donc sur la tumeur. Les éléments radioactifs sont implantés dans les tissus concernés ou placés dans des cavités naturelles (vagin, utérus, etc.), en fonction de l’emplacement de la tumeur.

Cytokines :

Ces protéines produites par les cellules, et synthétisées par génie génétique, jouent le rôle de messagers biologiques du système immunitaire. Elles stimulent par exemple certaines réactions de défense de l’organisme. Les cytokines les plus connues sont les interférons et les interleukines.

Douleur :

La lutte contre la douleur (analgésie) est aujourd’hui une priorité absolue en médecine comme en chirurgie. Différents médicaments (analgésiques) peuvent être utilisés en fonction de l’intensité de cette douleur : aspirine ou paracétamol pour les douleurs modérées, anti-inflammatoires non stéroïdiens pour les douleurs moyennes, analgésiques dit « narcotiques » (morphine et ses dérivés) pour les douleurs fortes ou chroniques… D’autres techniques peuvent également être proposées : l’acupuncture, la cryothérapie, mais aussi la chirurgie des voies nerveuses de la sensibilité, etc.

Dyspnée :

La dyspnée est une respiration difficile et pénible ou un essoufflement, qui peut apparaître chez une personne souffrant d’un cancer. Elle peut s’accompagner de modification de la fréquence respiratoire. En fonction des cas, la dyspnée peut être permanente ou par crise, avec ou sans sifflements.

Echographie :

Technique d’examen par ultra-sons effectuée par un médecin radiologue qui permet de visualiser la glande mammaire.

Effets secondaires::

Tout traitement -médicamenteux ou non- peut provoquer des effets secondaires ou indésirables tels les nausées, les vomissements, les radiodermites, l’alopécie, etc. Ils sont généralement parfaitement connus et il est, dans la plupart des cas, possible de prévenir leur apparition 

Ganglion sentinelle :

Le ganglion dit « sentinelle » est le premier ganglion recevant le drainage lymphatique d’une tumeur. C’est donc le premier ganglion susceptible d’être touché par les cellules cancéreuses s’échappant de la tumeur par le système lymphatique. Il est important de l’analyser pour apprécier l’extension de la tumeur.

Gène :

Eléments d’ADN, les gènes se comptent par milliers sur chacun de nos 46 chromosomes. Capables de muter, de s’altérer, de disparaître ou d’être absents, ils peuvent être à l’origine de maladies et de cancers en particulier. Les altérations peuvent être favorisées par le tabac, les rayonnements UV… Quand un gène suppresseur de tumeur, qui d’ordinaire bloque la division, est dénaturé, il prive les cellules du frein limitant leur multiplication.

Globules blancs :

Cellules du sang spécialisées dans la lutte contre les infections à microbes (polynucléaires) ou à virus (lymphocytes).

Globules rouges :

Cellules du sang spécialisées, grâce à l’hémoglobine qu’elles contiennent, dans le transport de l’oxygène aux organes.

Greffe de moelle :

La greffe de moelle osseuse a transformé le pronostic des leucémies et d’autres affections hématologiques sévères. Elle permet d’intensifier la chimiothérapie qui détruit non seulement les cellules cancéreuses mais aussi bon nombre de cellules saines et en particulier les cellules souches de la moelle osseuse. Après cette intervention, les cellules, qui donnent naissance aux globules rouges, aux globules blancs et aux plaquettes, vont être reconstituées à partir de la moelle greffée.

Hormone :

Molécule chimique produite par une ou plusieurs glandes de l’organisme et agissant sur un site éloigné de son lieu de production via la circulation sanguine et la fixation sur des récepteurs spécifiques.

Hormonothérapie :

L’hormonothérapie est le traitement par les hormones de certains cancers hormonodépendants, comme les cancers du sein ou le cancer de la prostate. Ceci permet d’en contrôler l’évolution. La forme la plus simple d’hormonothérapie est la castration (arrêt de la production d’hormones) par chirurgie, irradiation ou prescription d’antihormones (qui se fixent sur les récepteurs des hormones pour les bloquer) ou d’hormones antagonistes. Ces méthodes évitent la production d’hormones ou bloquent leur action pour limiter le développement de ces tumeurs et freiner l’apparition de métastases.

Kinésithérapie :

le mot masseur Kinésithérapeute vient du grec “massein : pétrir, «kinésis » : mouvement et « therapeuein » : soigner. La masso-kinésithérapie est la thérapie de la gestuelle humaine.

La masso-kinésithérapie consiste en des actes réalisés de façon manuelle ou instrumentale, notamment à des fins de rééducation, qui ont pour but de prévenir l’altération des capacités fonctionnelles, de concourir à leur maintien et, lorsqu’elles sont altérées, de les rétablir ou d’y suppléer. Ils sont adaptés à l’évolution des sciences et des techniques.

Lymphoedème :

gonflement d’une partie du corps, provoquée par une accumulation de liquide (œdème), d’origine lymphatique. Pathologie survenant notamment après une chirurgie de la chaîne des ganglions lymphatiques.

Marqueur :

Substance « antigénique » permettant de détecter la présence d’une tumeur. Le dosage, dans le sang, des marqueurs biologiques est utile pour apprécier la présence d’une tumeur et de ses éventuelles métastases, et l’efficacité du traitement en cours. Ils permettent aussi de déceler un début de récidive.

Métastases :

Une métastase est une prolifération de cellules cancéreuses dans un organe ou un tissu situé à distance de la tumeur initiale. On parle aussi de tumeur secondaire. Les métastases sont dues à la migration de cellules cancéreuses de la tumeur primaire via le sang, la lymphe ou une cavité naturelle. Ces cellules colonisent de nouveaux organes en s’y fixant et se multipliant de façon anarchique.

Moelle osseuse :2 types de moelle

Moelle jaune : riche en graisses, elle occupe le canal axial des os longs. Elle participe activement à la croissance et au renouvellement de l’os.
Moelle rouge : logée dans le tissu spongieux des os courts et des extrémités des os longs, elle a un rôle capital. C’est en effet dans la moelle rouge que se trouvent des cellules mères, cellules souches, de toutes les cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes). La moelle rouge est donc le lieu de fabrication de toutes les cellules du sang.

Mucite :

Lésions parfois provoquées par la chimiothérapie au niveau des muqueuses digestives, entrainant le développement d’aphtes dans la bouche ou la gorge et/ou parfois de diarrhée

Nausées :

Effets secondaires (ou indésirables) dus à la toxicité de produits utilisés en chimiothérapie, les nausées peuvent désormais être prévenues efficacement dans un grand nombre de cas grâce à de nouveaux antiémétiques très efficaces.

Neutropénie :

Baisse du nombre des polynucléaires neutrophiles dans le sang. L’importance et la durée de cette diminution conditionnent le risque d’infection. Elle est très souvent observée au cours des cures de chimiothérapie.

Oncogène :

Processus complexe englobant toutes les étapes de la formation d’une tumeur auquel participent de nombreux gènes tels les oncogènes et les gènes suppresseurs de tumeur ayant perdu leur efficacité.

Ostéosarcome :

L’ostéosarcome est un sarcome constitué de cellules élaborant des structures osseuses. Cette tumeur primitive de l’os, caractérisée par une production anormale de cellules osseuses, apparaît généralement à l’adolescence. L’ostéosarcome est rare mais est favorisé par l’irradiation c’est pourquoi il peut se développer plus fréquemment chez des patients soignés pour un rétinoblastome ou un sarcome d’Ewing.

Palpation :

Méthode d’exploration externe du corps avec le plat de la main et des doigts pour rechercher des anomalies.

Péritoine :

Le péritoine est une membrane qui tapisse l’abdomen et ses viscères. Il peut être touché par un cancer appelé mésothélium.

PET SCAN ou TEP SCANNER :

Elle repose sur l’utilisation d’un traceur radioactif qui permet de visualiser le fonctionnement des organes et de révéler des modifications à l’échelle moléculaire, signatures de lésions cancéreuses.

Psycho-oncologie :

Cette spécialité a pour objet la prise en charge des malades atteints d’un cancer dans leur environnement familial, social, économique et culturel. Pour être efficace, les équipes de psycho-oncologie doivent regrouper, au sein des unités de soins, des psychiatres, des psychologues et des assistantes sociales, qui, travaillant en relation étroite avec les autres membres de l’équipe soignante (médecins, surveillantes, infirmières, aides-soignantes) peuvent avoir une approche globale des patients.

Réseau :

Organisation composée de soignants pour favoriser les échanges d’informations afin de mieux prendre en charge les malades après leur hospitalisation. Par exemple, des réseaux ville/hôpital qui font intervenir des médecins hospitaliers et des médecins traitants, généralistes et spécialistes, travaillant en ville, sont en plein essor. Ils permettent de développer des traitements ambulatoires et favorisent le retour à domicile des patients.

Sarcome :

Par opposition au carcinome, le sarcome est une tumeur solide issue du tissu mésenchymateux (tissu de soutien  embryonnaire, à l’origine des divers tissus de l’adulte), et de ses dérivés conjonctifs, chez l’adulte (os, tissu hématopoïétique (à l’origine des cellules sanguines), muscle, etc.).
Les sarcomes sont beaucoup moins fréquents que les carcinomes mais sont toujours malins.

Scintigraphie :

Technique d’imagerie fondée sur la détection des radiations émises par une substance radioactive introduite dans l’organisme et présentant une affinité particulière pour un organe ou un tissu (voir isotopes).

Taxanes et taxoïdes :

Famille de médicaments isolés à partir de l’if et développés à partir de 1980. Ses deux premiers représentants sont le paclitaxel (taxol) et le doctoral (taxotère). Utilisés en chimiothérapie, ce sont des cytotoxiques (c’est à dire qu’ils sont toxiques pour la cellule). Ils agissent au niveau des fuseaux qui guident la division de la cellule et bloquent la multiplication des cellules et plus paticulièrement des cellules cancéreuses. Les taxanes ont démontré leur efficacité sur les tumeurs cancéreuses du sein, des poumons, de la prostate, de la sphère ORL.

Tumeur :

 C’est une masse tissulaire, plus ou moins volumineuse, composée de cellules normales et de cellules cancéreuses, qui ressemble au tissu aux dépens duquel elle se développe, mais à tendance à s’accroître et à se développer en dehors des règles biologiques « habituelles » de la croissance et de la différenciation cellulaire. Une tumeur, qu’elle soit bénigne ou maligne, se caractérise par cette augmentation exagérée et anormale de cellules du tissu dont elle est l’homologue.

Tumorectomie :

Acte chirurgical consistant à retirer seulement la tumeur bénigne ou maligne en préservant l’organe.