Le cancer de l’estomac est aussi appelé cancer gastrique.
Les principales informations :
- L’estomac est un organe creux situé entre l’œsophage et le duodénum. Il participe à la digestion, par l’intermédiaire des sucs gastriques.
- Dans 5 cas sur 10, le cancer primaire de l’estomac est un adénocarcinome, développé aux dépens des glandes de la muqueuse gastrique.
- L’incidence de ce cancer est en baisse depuis une vingtaine d’années.
- Parmi les facteurs de risques, les erreurs alimentaires (trop de sel), ainsi que le tabagisme sont prédominants.
- Les signes d’alertes sont tardifs et non spécifiques (douleurs, nausées, vomissements, altération de l’état général).
- Le diagnostic de cancer gastrique repose sur l’endoscopie qui permet de visualiser la lésion et de la biopsier.
- Le seul traitement curatif du cancer de l’estomac est chirurgical : c’est la gastrectomie, partielle ou totale, associée à un curage ganglionnaire.
- Afin d’éviter les complications digestives de la chirurgie gastrique, il est recommandé d’observer des règles hygiéno-diététiques (fractionnement des repas, suppression des sucres rapides, apport protéiniques suffisants).
- Le pronostic du cancer de l’estomac est lié aux résultats de la chirurgie (existence ou non de tumeur et extension ganglionnaire).
Les traitements :
Le seul traitement curatif du cancer de l’estomac est le traitement chirurgical.
L’objectif de cette résection chirurgicale, est d’obtenir une résection curative emportant toute la tumeur (appelée résection R0).
- Exérèses locales pour des tumeurs superficielles ne dépassant pas la muqueuse
- Gastrectomie partielle possible en cas de cancer distal, lorsque la tumeur est de petite taille localisée à l’antre et bien limitée.
- Gastrectomie totale, pour les tumeurs de la partie moyenne de l’estomac ou pour les tumeurs infiltrantes, nécessaire pour les cancers de la partie supérieure de l’estomac et du cardia. De plus en plus les chirurgiens essaient de procéder à des résections moins étendues, plus limitées.
- Un curage ganglionnaire est associé à l’exérèse gastrique.
Traitement complémentaire dans le cancer de l’estomac peut comporter de la chimiothérapie ainsi que de la radiothérapie complémentaire en cours d’évolution.
Les chimiothérapie reconnues actives sont le 5- fluoro-uracile, l’adriamycine, le cisplatine, la mitomycine C, l’étioposide.
Les effets indésirables :
La plupart de ces complications de la chirurgie gastrique sont prévenues ou améliorées par des règles hygiéno-diététiques reposant essentiellement sur :
- Des apports énergétiques et protéiniques suffisants
- Des repas fractionnés et peu abondant
- La suppression de sucre rapide, la consommation de fruits et légumes frais.
- La suppression de boissons gazeuses et alcoolisées.
- On pourra retrouver des fibroses et adhérences post chirurgical
Les effets secondaires de la radiothérapie consistent essentiellement en :
- Rougeur de la peau : c’est la réaction la plus fréquente après deux semaines de traitement. On parle d’effet « coup de soleil ». On peut pratiquer des séances de rééducation pour éviter les adhérences et les fibroses liées à la radiothérapie.
- Une fatigue, fréquente après une ou deux semaines de traitement, mais transitoire.
Plus le cancer est détecté précocement plus il pourra être traité efficacement.
Cependant, chaque cas est particulier et les chances de guérison doivent être estimées à partir de l’ensemble des résultats.
La kinésithérapie dans le cancer de l’estomac :
La chirurgie viscérale peut entraîner des fibroses et des rétractions qui seront source de douleurs importantes dans la cavité abdominale mais aussi dans le dos au niveau des lombaires.
La prise en charge en rééducation par un travail tissulaire, musculaire et articulaire va permettre d’assouplir les tissus, les fibroses, atténuer les adhérences.
Par le travail musculaire et articulaire on va retrouver une tonicité et une mobilité du caisson abdominale(ensemble ventre+ colonne lombaire).
Le patient sera soulagé et pourra retrouver une activité physique rapidement et un quotidien au plus près de sa vie avant la maladie.